Le fait déclencheur de cette sortie a été la tenue de l’exposition que Jean Moiras consacre à Casanova et à Venise dans le cadre des écuries du château de Parentignat.
44 amis des musées s’étaient réunis, qui à la gare de Riom, qui à Parentignat pour débuter la visite de cette expo commentée par Jean Moiras soi-même.
De façon inhabituelle, les tableaux de Moiras font la part belle aux portraits et à l’architecture vénitienne. On retrouve bien entendu les grands à-plats de couleurs traités en empatement et travaillées en relief par des doigts, des fourchettes, des peignes…
On remarque deux couleurs particulières que le peintre élabore lui même : un bleu outremer mat et un noir brillant utilisé pour marquer des contours.
Moiras part des carnets de croquis commentés et compose sur cette base un schéma sur ordinateur qui sera le support de son tableau. Personnellement j’apprécie ces silhouettes de villages qui viennent scander le rythme des tableaux.
Parmi les oeuvres exposées, quelques citations dont « l’Escamoteur de Jérôme Bosch » revu en version vénitienne, le manipulateur et la voleuse, en tenue vénitienne, opèrent sous la surveillance de Casanova masqué qui apparait dans une fenêtre.
Jean Moiras profitera de notre visite pour nous donner un avant-goût de la conférence qu’il tiendra au Musée Mandet cet automne sur le thème de « L’imposture dans l’art ». Voilà qui promet un débat animé …..
Le régisseur du château nous accueille maintenant pour une visite de la demeure et de son impressionnante collection de peintures.
Nous rejoignons l’aile sud pour nous retrouver dans une galerie dédiée à la chasse, les tableaux de la famille Deschamps y dominent tandis que les dessus de portes évoquant le port de La Valette sont d’un charme absolu. Dans le hall attenant, le grand Condé nous surveille, marmoréen.
Nous gravissons l’escalier monumental, orné d’œuvres de Deschamps avec scènes de chasse. Au premier étage, la salle de bal et la salle à manger offrent un florilège de portraits signés Rigaud et Largillière ou Vigée-Lebrun dont nous avions fait la connaissance lors de la récente exposition au Marq. L’immense portrait de Louis XV par Van Loo qui nous avait accueilli à Clermont est au centre, bien entendu, et l’éclairage venu des jardins lui sied particulièrement tandis que le regard de Marie Mancini est toujours très attirant.
Notre guide nous ouvre les portes du hall. Nous y ferons connaissance avec les grands hommes et femmes de la famille de Lastic dont François de Lastic qui entreprit la modification de la bâtisse.
Une collection de chaises à porteur accueille le visiteur et le place d’emblée au 17ème siècle. Dans les salons du rez-de-chaussée, statues, terres cuites, portraits de membres de la famille s’allient au mobilier Régence du salon rouge ou au Louis XV du salon voisin avant d’accéder à la bibliothèque. Cet ancien appartement de la châtelaine renferme plus de 9000 volumes rangés soigneusement dans douze armoires vitrées. Ce trésor ne peut hélas être exploité, l’incivilité ayant découragé les propriétaires d’y laisser accès.
Le régisseur du château nous accueille maintenant pour une visite de la demeure et de son impressionnante collection de peintures.
Nous rejoignons l’aile sud pour nous retrouver dans une galerie dédiée à la chasse, les tableaux de la famille Deschamps y dominent tandis que les dessus de portes évoquant le port de La Valette sont d’un charme absolu. Dans le hall attenant, le grand Condé nous surveille, marmoréen.
Nous gravissons l’escalier monumental, orné d’œuvres de Deschamps avec scènes de chasse. Au premier étage, la salle de bal et la salle à manger offrent un florilège de portraits signés Rigaud et Largillière ou Vigée-Lebrun dont nous avions fait la connaissance lors de la récente exposition au Marq. L’immense portrait de Louis XV par Van Loo qui nous avait accueilli à Clermont est au centre, bien entendu, et l’éclairage venu des jardins lui sied particulièrement tandis que le regard de Marie Mancini est toujours très attirant.
Notre guide nous ouvre les portes du hall. Nous y ferons connaissance avec les grands hommes et femmes de la famille de Lastic dont François de Lastic qui entreprit la modification de la bâtisse.
Une collection de chaises à porteur accueille le visiteur et le place d’emblée au 17ème siècle. Dans les salons du rez-de-chaussée, statues, terres cuites, portraits de membres de la famille s’allient au mobilier Régence du salon rouge ou au Louis XV du salon voisin avant d’accéder à la bibliothèque. Cet ancien appartement de la châtelaine renferme plus de 9000 volumes rangés soigneusement dans douze armoires vitrées. Ce trésor ne peut hélas être exploité, l’incivilité ayant découragé les propriétaires d’y laisser accès.
Par ce mercredi de chaleur marquée, nous faisons halte à Issoire pour déguster une truffade et une pompe aux pommes des plus opportunes avant de nous diriger vers le château de Villeneuve Lembron.
Méconnu, ce château, qui appartient à l’Etat est une véritable perle d’architecture.
Conçu à la base par un sacré gaillard du nom de Rigault d’Aureille, maître d’hôtel de quatre rois de France (de Louis XI à Francois 1er), l’homme se distingue par son humour et son autodérision. Rigault veut dire chien? Il en fera son blason et exploitera cette image jusque sur son reliquaire. C’est lui qui, dans la cour du château, à l’abri d’une galerie, fera peindre les images de la Chicheface et de la Bigorne. La première est extrêmement maigre, ne se nourrissant que de femmes sages alors que sa consoeur est plus que replète, se gavant d’hommes rendus malheureux par leurs femmes….Les différents salons offrent des tapisseries et des peintures murales de qualité, tout particulièrement au niveau des embrasures.
La chapelle est extrêmement intéressante par ses peintures.
Il en est de même pour les écuries dont le décor peint, sauvegardé à 60% est d’une qualité de trait remarquable.
Après avoir regagné l’agglomération clermontoise et gravi le plateau de Gergovie (ce qui constitue une exploit pour un car qui croise des voitures de pompiers), nous avons le privilège d’être reçus en avant-première dans le nouveau centre d ‘accueil du site de Gergovie. La visite nous est commentée par Arnaud Pocris, en charge du projet. Le bâtiment en arc de cercle est constitué d’un mail offrant des vitrines à gauche et des salles thématiques sur la droite. Le cercle intérieur est illuminé par une baie couvrant sur le paysage et permettant de situer les lieux de cette bataille célèbre.
Des moyens modernes de projection sur relief, de douche sonore permettront au visiteur de s’immerger dans cette civilisation et au cour de la bataille. Ce site devrait constituer le plus évolué d’une chaîne Alesia-Bibracte-Gergovie et permettre un attrait touristique supplémentaire pour la région.
En tout cas, cette visite a ravi nos membres!