Cette première édition des concerts au musée 2014 a permis de faire connaissance d’un talent auvergnat en la personne de Clément Dionet, jeune baryton découvert à l’école de musique de Cournon.
Accompagné par Satoshi Kubo, pianiste nipponj de talent, ce jeune homme nous a régalé pendant une heure des nuances et des fulgurances de sa voix.
Commençant par « Cinq chants oubliés » de Scarlatti, il dévoile son expressivité et sa puissance au fil des airs. Il développe ensuite ces qualités au service de quatre lieder de Schubert sur des poèmes de Rellstab et Heine. L’allemand sera encore utilisé au service de ces chants italiens transcris par Hugo Wolf.
Gabriel Fauré est à l’honneur dans la quatrième partie de ce concert qui met à l’honneur les textes de Renée de Brimont sous le titre « Mirages » se terminant par une « Danseuse » des plus enlevées.
Il fallait bien mettre à l’honneur le pays de l’accompagnateur, c’est donc en japonais (!) que Clément Dionet va clore son programme par trois chants courts de Kohsaku Yamada, le dernier est une chanson de fête qui sublime la puissance de l’interprète accompagné par les sonorités orientales du piano.
Il s’ensuit un long moment d’applaudissements qui obtiendra, bien entendu, deux rappels dont le coquin « La belle jeunesse » extrait des Chansons Gaillardes de Francis Poulenc.
Ce moment d’intimité avec un artiste de grand avenir nous a rappelé que cette année, quatre moments privilégiés comme celui-là vont ponctuer le calendrier du musée.
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