Si vous souhaitez entrer de de plain pied dans les oeuvres d'Hélène Mugot exposées au Musée Mandet, utilisez le lien ci-dessous:
http://www.dailymotion.com/video/xm7i51_exposition-icare-encore-helene-mugot-oeuvre_creation
Si vous souhaitez entrer de de plain pied dans les oeuvres d'Hélène Mugot exposées au Musée Mandet, utilisez le lien ci-dessous:
http://www.dailymotion.com/video/xm7i51_exposition-icare-encore-helene-mugot-oeuvre_creation
Sortie du dimanche 6 novembre 2011 au Centre National du Costume de Scène de Moulins.
Grâce à la ponctualité des 41 participants et à une organisation sans faille du covoiturage par notre Présidente, nous avons rejoint le Centre National du Costume de Scène avec une avance prudente sur l’horaire de visite fixé. Ce fut l’occasion de dévaliser la boutique du Musée.
Le groupe a été pris en charge par Cyrille Paul Bertrand , guide conférencier à l’humour desprogien et au dynamisme remarquable. Son talent a permis de donner vie à ces vitrines figées. S’appuyant sur les vidéos ou faisant référence à l’histoire de la Comédie Française, il a su passionner l’assistance, évoquer Mounet-Sully, Talma, Jouvet, Geneviéve Casile, Sarah Bernhardt…, l’apparition de la mise en scène au travers de l’évolution des costumes.
Entre le costume du roi de Danemark brodé de vraies perles et les armures en plastique peint, la maîtrise des soucis budgétaires n’a pas entravé la créativité des costumiers. Le recours aux grands couturiers marque une époque plus faste et une manière de publicité et de sponsoring des acteurs vedettes. La scénographie époustouflante en abîme, grâce aux miroirs, donne de la profondeur aux vitrines.
La visite se termine par une reconstitution des ateliers de couture, d’une loge et une exposition de masques et de perruques.
Notre guide a reçu une salve d’applaudissements des plus méritées.
Contrairement à une coutume ancienne, le retour a été épargné par la pluie et certains ont amélioré leur notoriété, pris en photo par de gentils gendarmes !
Les adhérents doivent se munir de leur carte de l’Association pour bénéficier de l’entrée gratuite. Inscription obligatoire auprès de l’accueil du Musée Mandet jusqu’au 3 décembre inclus.
Cette conférence est donnée dans le cadre du festival balades d’automne et sera donc gratuite.
Animation du Patrimoine
Pays d'art et d'histoire de Riom
Tour de l'Horloge
5 rue de l'Horloge
63200 RIOM
Tél. : 04.73.38.99.94
Fax : 04.73.38.90.83
Mel : patrimoine@riom-communaute.fr
Retrouvez notre actualité sur http://patrimoine.riom-communaute.fr
Présentation de l’exposition par l’artiste
Samedi 22 octobre à 14 h 30
|
Morceaux choisis pour présenter une œuvre polymorphe ; celle d’Hélène Mugot, artiste de la lumière, qu’elle questionne dans tous ses sens : physique, scientifique, symbolique et mythique.
Et c’est pour mieux la révéler qu’elle s’empare de techniques aussi diverses que la photographie, l’holographie, la vidéo et de matériaux tels que le verre, le cristal, les prismes optiques ou encore l’or, le bronze, l’inox…
L’exposition du musée Mandet, « Icare encore », met l’accent sur un ensemble de pièces réalisées entre 1986 « Icare » et 2006 « Mundus, mundus est », qui entrent en résonnance avec ses collections, notamment celles, précieuses, consacrées aux arts décoratifs anciens et contemporains.
Y sont associées des œuvres récentes : « Pour la gloire… », grande couronne de ceps de vigne de 2011 et « Pas-Sage », installation pérenne réalisée en 2011 pour le musée, à l’occasion de l’ouverture de son nouveau département Design et arts décoratifs contemporains et inspirée de ses collections d’orfèvrerie.
Ces sauts temporels rendent ainsi visible la continuité du travail d’Hélène Mugot que l’on doit traverser pour en goûter la poésie et la subtilité.
Son œuvre est nourrie d’alluvions multiples, de la mythologie à l’Histoire de l’Art, en passant par l’astrophysique, les nouvelles technologies, la métaphysique ou la théologie. Cependant ces références, où les pistes se croisent, tiennent plus de l’évocation que de l’expression directe.
Envoûtante, cette exposition entraîne le spectateur dans le monde d’une artiste qui ne se laisse pas enfermer dans une catégorie et pour qui l’élaboration et la perception de l’œuvre sont indissociables d’une réflexion sur le temps et l’espace et plus encore sur les moyens de s’en saisir.
Musée Mandet 14 rue de l’Hôtel de Ville - Riom (63) Tél. 04 73 38 18 53
musee.mandet@riom-communaute.fr - www.musees-riom.com
|
Gratuites pour les adhérents de l'AM'A et de l'Association des amis des musées de Riom, les étudiants de moins de 26 ans et les bénéficiaires des minima sociaux, sur présentation d'un justificatif. Pour les autres auditeurs, participation de 4 euros.
Ces conférences ont généralement lieu le mardi à 20h30, à l'UFR Lettres et Sciences humaines, 29 boulevard Gergovia, salle 329, 3e étage, sauf indication contraire et sous réserve de modifications ponctuelles.
Informations sur le blog de l'association : http://ama.clermont.over-blog.com
27 septembre 2011 : Odilon Redon (1840-1916), Prince du rêve
Pascale FISZLEWICZ (conférencière de l’Ecole du Louvre, conférencière nationale)
Odilon Redon est un des artistes les plus étranges et les plus insaisissables qui soit, déroutant ses contemporains au point que seuls quelques esthètes se penchèrent avec délice sur son œuvre. Pendant vingt ans, il va utiliser presque exclusivement le Noir, "la couleur la plus essentielle", dans une œuvre au noir mystérieuse et pré-psychanalytique, inspirée par la littérature, la musique et la nature. Quand l'artiste trouve enfin un début de reconnaissance publique, il abandonne ses Noirs pour la couleur. Son œuvre intimiste trouve à s'épanouir dans de grands ensembles décoratifs, concluant un parcours exceptionnel de l'ombre à la lumière. L'exposition qui se tient au musée Fabre de Montpellier jusqu'au 16 octobre 2011 permet de découvrir l'un des peintres français majeurs, admiré des Nabis, précurseur du surréalisme.
4 octobre 2011 : Lucas Cranach (1472-1553), une réussite allemande
Christophe LEVADOUX (professeur à l'Ecole supérieure de commerce de Clermont-Ferrand, chargé d'enseignement au Conservatoire national des Arts et Métiers et à Drouot-Formation)
Né en 1472 à Kronach (Haute-Franconie), Lucas Cranach fit peut-être son apprentissage dans l'atelier paternel, avant de partir pour Nuremberg, ville d'Albrecht Dürer (1472-1528), puis pour Vienne vers 1500. Nommé peintre de cour de l'électeur de Saxe Frédéric III le Sage (1486-1525) vers 1505, Cranach restera fidèle à sa fonction toute sa vie. Pendant près de cinquante ans, il dessinera des cartons de tapisseries, des habits de cour, des armoiries, des emblèmes ; il croquera le gibier abattu lors des grandes chasses organisées par les princes ; il aménagera et embellira les salles des différentes résidences où se rend la cour itinérante. Sachant s'adapter, l'orientation plastique variera afin de correspondre aux goûts de ses commanditaires. Exécutant tour à tour des retables d'églises et des tableaux destinés à décorer les murs des châteaux, ou des panneaux à caractère profane et de nombreux portraits. La fin de sa vie restera marquée par le goût des Jean-Frédéric pour l'iconographie protestante. Néanmoins, chaque apport restera marqué d'une empreinte caractéristique, "floraison d'un chant qui s'élève", selon le mot désormais célèbre de Maurice Raynal (1936).
11 octobre 2011 : L'architecture gothique dans l'Empire germanique : réception et invention
Benoît VAN DEN BOSSCHE (professeur d'histoire de l'art et d'archéologie du Moyen-âge à l'Université de Liège (Belgique)
De Magdebourg à Strasbourg, d'Aix-la-Chapelle à Prague, les territoires qui constituaient l'Empire germanique au Moyen-âge sont parsemés d'édifices gothiques remarquables. A l'instar de la cathédrale de Cologne, certaines de ces églises semblent directement inspirées de modèle français. D'autres sont par contre plus originales, témoignant d'une volonté de prendre distance par rapport aux inventions françaises, pour développer des architectures d'un nouveau type-on pense aux églises-halles, notamment. Au cours de la conférence, nous visiterons virtuellement une vingtaine d'édifices gothiques germaniques. Ces visites nous permettront de mieux comprendre la diversité de l'immense patrimoine architectural conservé chez nos voisins de l'Est (à l'occasion du voyage de l'AM'A à Aix-la-Chapelle).
18 octobre 2011 : Les Stein ou l'invention de l'art moderne: Cézanne, Matisse, Picasso Christine DUVAUCHELLE (chargée d'études documentaires)
Les Stein, riche famille américaine, s'installent à Paris au début du XXe siècle. Gertrude Stein, écrivain d'avant-garde et Léo, son frère, rue de Fleurus ; Michaël et sa femme Sarah, rue Madame. Ils ouvrent leurs salons à l'avant-garde artistique. Ils sont les premiers acheteurs de Matisse et Picasso et vont réunir une des plus étonnantes collections d'art moderne. Ils jouent un rôle prépondérant dans l'acceptation u goût de cette nouvelle modernité qui choque bon nombre de leurs contemporains (à l'occasion de l'exposition du Grand Palais).
25 octobre 2011 : L'art du portrait sous Louis XIV, entre être et paraître
Anne-Charlotte CATHELINEAU (conservatrice du patrimoine, directrice-adjointe du Musée d'art Roger-Quilliot)
Si Blaise Pascal écrit en 1670 dans ses Pensées que le "moi est haïssable", cet adage ne transparaît pourtant guère dans l'art du temps où fleurissent les portraits. Cette soif de représentation témoigne du goût de la société pour sa mise en scène au sein du théâtre de la vie publique. Toutefois, au-delà du spectacle mondain, cette emphase du moi est aussi révélatrice d'une autre aspiration, plus intime : la captation d'un tempérament. C'est à cette dualité que s'attachera cette conférence dans sa définition de l'art du portrait sous Louis XIV, en s'appuyant en particulier sur les œuvres présentées dans l'exposition du MARQ (à l'occasion de l'exposition du MARQ : Une collection de regards, regard sur une collection : Georges de Lastic et le château de Parentignat. Exceptionnellement cette conférence aura lieu au MARQ).
8 novembre 2011 : Trésors de la Cité interdite
Marie-France LAVALADE (conférencière de l'Ecole du Louvre, professeur d'histoire de l'art)
La vie des empereurs de Chine au plus profond de leurs palais a toujours fasciné les occidentaux. Le musée du Louvre offre à ses visiteurs, dès le mois d'octobre, une exposition extraordinaire des trésors qui abondaient dans la Cité interdite : porcelaines, soies, jades, bronzes, émaux, précieux rouleaux de peinture et de calligraphie… (à l'occasion de l'exposition du Louvre).
15 novembre 2011 : Fra Angelico
Pascale FISZLEWICZ (conférencière de l'Ecole du Louvre, conférencière nationale)
Le musée Jacquemart-André est le premier musée parisien à rendre hommage à Fra Angelico, l'un des maîtres incontestés de l'art sacré. L'exposition qui rassemble près de 60 œuvres provenant de grandes institutions internationales, retrace la carrière de cette figure majeure de la première Renaissance florentine. Elle s'attache également à présenter d'autres primitifs italiens qui l'ont côtoyé. Certains d'entre eux comme Ghiberti, Lorenzo Monaco ou Masaccio ont eu une influence significative sur l'art de Fra Angelico alors que d'autres comme Benozzo Gozzoli ou Filippo Lippi ont puisé leur inspiration dans ses œuvres. Fran Angelico, grâce à son profond sentiment religieux, incarne dans le domaine de l'art sacré le passage décisif de la fin du Moyen-âge aux prémices de la Renaissance et ouvre la voie à de nouvelles créations picturales. Fervent représentant de la peinture "moderne", il associe admirablement l'éclat des ors, hérité du style gothique, aux lois de la perspective qu'il contribue à faire naître (à l'occasion de l'exposition du musée Jacquemart-André).
22 novembre 2011 : La deuxième école de Fontainebleau
Laure JARRY (guide-conférencière du Pays d'art et d'histoire du SMAT du Haut-Allier)
Le premier chantier de Fontainebleau (1530-1570) eut un rayonnement considérable. Il sera difficile de retrouver ce prestige artistique après la mort de François Ier. D'autant plus que les Guerres de religion vont engendrer d'énormes pertes humaines et matérielles, plongeant le milieu artistique dans une certaine latence. Pourtant, Henri IV essaie de faire renaître un art de cour en poursuivant la décoration du château de Fontainebleau. Pour cela, il fait appel à des artistes italiens, flamands et français ; parmi eux : Ambroise Dubois, Toussaint Dubreuil et Martin Fréminet. Ces artistes vont donner un nouvel élan à l'art bellifontain et au style décoratif français.
29 novembre 2011 : Augustonemetum
Hélène DARTEVELLE (ingénieur d'études, Ministère de la Culture, DRAC Auvergne)
Augustonemetum, ou "sanctuaire d'Auguste", a été fondée au début de notre ère sur la voie d'Agrippa reliant Saintes à Lyon. La capitale gallo-romaine des Arvernes n'est pas née à cet endroit par hasard. Bien qu'à l'écart de l'Allier, le bassin de Clermont a attiré les hommes au début de notre ère. Les ressources y étaient multiples, dont l'eau omniprésente, chère aux Romains. La ville a été bâtie sur un volcan et de nombreuses sources minérales sont présentes. Caractérisé par des buttes volcaniques, au pied de la chaîne des puys, le site naturel constituait un cadre très favorable à la mise en scène de la ville gallo-romaine.
6 décembre 2011 : De Khorsabad au Grand Louvre : l'épopée des sculptures assyriennes
Catherine BRENIQUET (directrice du département d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand)
Le réaménagement des salles du département des Antiquités orientales dans le cadre de l'opération "Grand Louvre" fut l'occasion de redécouvrir les sculptures monumentales de l'Assyrie. Installées à grands frais dans l'Antiquité dans le palais de Khorsabad, prévu pour être la résidence d'un des monarques les plus puissants de l'époque, le roi Sargon II (721-705 avant Jésus-Christ), elles furent exhumées lors de la fouille pionnière du site au XIXe siècle par les consuls de France en poste à Mossoul (Irak). Ramenées au prix de difficultés extrêmes à Paris, elles constituent actuellement un des témoignages les plus originaux de l'art de l'ancienne Mésopotamie. On se propose ici de faire revivre l'épopée de ces vestiges dans une perspective historique, archéologique et muséographique.
13 décembre 2011 : Recherches sur les monuments mégalithiques d'Auvergne
Frédéric SURMELY (conservateur du Patrimoine, DRAC Auvergne, docteur en préhistoire et géologie du quaternaire)
Le conférencier mène depuis une quinzaine d'années des recherches archéologiques sur ces monuments imposants qui marquent nos paysages d'Auvergne : dolmens et menhirs. Des travaux d'archives et surtout des sondages archéologiques menés sur plusieurs sites du Puy-de-Dôme ont permis de progresser dans les connaissances de ces monuments.
17 janvier 2012 : Léonard de Vinci, peintre à la cour de Milan
Pier Luigi MULAS (historien de l'art, professeur à l'Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand)
De 1482 à 1499 Léonard de Vinci séjourna à Milan, à la cour des Sforza. Après une commande publique, le retable de la Vierge aux rochers aujourd'hui au Louvre, il mit son génie au service de Ludovic le More, gouverneur puis duc de Milan : le monument équestre à François Sforza, le portrait de la Dame à l'hermine, la Sala delle Asse, les allégories politiques, la Cène … autant d'œuvres qui permettent de comprendre comment les inventions d'un artiste répondent aux ambitions d'un prince.
24 janvier 2012 : Léonard de Vinci, écrivain
Anna SCONZA (maître de conférences à l'Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand)
Depuis son arrivée à Milan, Léonard se consacre aussi à l'écriture, dans le but d'apporter un soutien théorique à son art privilégié, la peinture. Il continue toute sa vie durant à remplir des dizaines de Carnets de notes (comprenant 8000 feuillets environ), à usage surtout privé. L'artiste y enregistrait au fur et à mesure ses réflexions et l'avancement de ses recherches. Nous analyserons en particulier les pages contenant des descriptions littéraires qui rivalisent avec l'efficacité de la peinture.
7 février 2012 : L'Inde des grands Moghols (XVIe-XVIIIe siècles)
Marie-France LAVALADE (conférencière de l'Ecole du Louvre, professeur d'histoire de l'art)
Parmi toutes les périodes qui ont vu la floraison de l'art indien, celle où le pays fut presque totalement unifié sous l'autorité des grands Moghols tient une place à part. Tout en couvrant le nord de l'Inde d'extraordinaires monuments d'une facture étrangère au pays, ces envahisseurs musulmans entretiennent un art de cour éblouissant où les objets les plus précieux voisinent avec d'extraordinaires bibliothèques. L'art de la miniature qui naît à ce moment en Inde allie le savoir-faire des peintres persans aux vieilles légendes de l'hindouisme.
14 février 2012 : Regard sur les natures mortes françaises du XVIIe siècle : sensualité, poésie, spiritualité.
Catherine CARDINAL (professeur d'histoire de l'art à l'Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand)
Aucun autre siècle des Temps modernes n'a produit autant de peintures d'objets de la vie quotidienne, de choses naturelles, d'animaux. Les cimaises des musées le prouvent… Quel petit musée ne possède-t-il pas un tableau de ce genre ? On peut s'interroger sur les causes d'une telle faveur. Quels goûts ont poussé les amateurs à posséder des tableaux dépourvus de toute figure humaine ou divine, de toute action apparente ? Quelle passion a conduit les peintres à représenter la vie silencieuse, la vie immobile ?
Au fil de notre parcours, nous pourrons mesurer la densité du plaisir esthétique, la force des émotions et des idées qui surgissent devant les œuvres de peintres doués d'une exceptionnelle habileté, souvent formés au contact des modèles flamands et romains. Derrière la variété des sujets, la subtile sobriété de leur composition ou l'éclat décoratif de leur mise en scène, nous apprécierons les qualités des "peintres de la réalité" (dans le cadre de l'animation AM'A et cinéma).
6 Mars 2012 : Vassily Kandinsky (1866-1944)
Pascale FISZLEWICZ (conférencière à l'Ecole du Louvre, conférencière nationale)
Kandinsky raconte son cheminement vers l'art abstrait à partir de son expérience de Moscou à l'heure du coucher du soleil, dans laquelle il voyait la ville comme un tout qui se fondait dans des couleurs, des lignes et de la musique. En écoutant Lohengrin de Wagner, Kandinsky sent une "parfaite réalisation" de ce "Moscou de conte de fées", voyant la ville se transformer en lignes et en pures couleurs. Il comprend alors que "la peinture peut développer les mêmes forces que la musique". Le premier exemple de cette manière de peindre est l'une des Meules de Monet, qui révèle à Kandinsky, incapable dans un premier temps de reconnaître l'objet représenté, la "force féérique" de la peinture, qui manifeste le monde "sans interprétation liée à des objets". Car pour lui, l'art c'est "parler du mystère par le mystère". A trente ans, Kandinsky décide alors de devenir peintre et quitte sa Russie natale pour se former à Munich…
13 mars 2012 : Bernard Palissy (v.1510-1589/1590)
Marie-France LAVALADE (conférencière à l'Ecole du Louvre, professeur d'histoire de l'art)
Le plus connu des céramistes français, le plus talentueux aussi, Bernard Palissy, a fêté en 2011 ses 500 ans. A cette occasion, le musée national de la Renaissance a redéployé ses collections et dès 2012, une nouvelle présentation s'installera dans les Appartements des bains. Elle comptera plusieurs centaines d'objets majeurs et inédits. Les études auxquelles cet évènement a donné lieu permettent de mieux connaître cette personnalité hors du commun.
20 mars 2012 : La céramique des années 1950-1960 à Vallauris
Christine DUVAUCHELLE (chargée d'études documentaires)
A la fin de la guerre, de nombreux artistes célèbres, tel Picasso, ou sortant des écoles des Beaux-arts (S. Ramié, R. Capron, R. Picault, J. Derval) s'installent à Vallauris, terre de tradition de poteries culinaires. S'opposant à tous les conformismes, ils appliquent les grands principes du modernisme. Ils stimulent la création artistique, innovent dans les formes et dans les techniques, renouvellent l'art de la céramique. Ils font de Vallauris un véritable centre d'art et de pièces uniques.
27 mars 2012 : Ingres, le dessinateur – Delacroix, le coloriste
Pierre SÉRIÉ (maître de conférences en histoire de l'art à l'Université Blaise-Pascal)
Depuis le Salon de 1824, la bipolarisation Ingres/Delacroix a opposé de manière irréductible les deux artistes. Il y aurait le dessinateur et le coloriste, le classique et le romantique, et ce clivage en grande partie imaginaire, a été l'instrument du discours sur l'art pendant au moins une génération (jusqu'aux alentours de 1850 et l'émergence d'un nouvel "-isme" : le réalisme). A travers quelques exemples emblématiques du corpus des deux peintres, nous soulignerons les limites de cette approche formelle (dessin/couleur) et tâcherons de déplacer la confrontation sur un terrain plus théorique (la question du sujet). Il en ressortira que le vieux "Monsieur Ingres" est peut-être plus jeune qu'il paraît et que, l'air de rien, il "reprend la main" sur son jeune rival. Opposition il y aurait donc toujours, mais autrement qu'on l'a longtemps cru.
3 avril 2012 : Artistes académiques : artistes "pompiers" : un autre XIXe siècle
Marie-France LAVALADE (conférencière à l'Ecole du Louvre, professeur d'histoire de l'art)
Quand les impressionnistes peignaient, c'étaient les académiques qui étaient à la mode. Quand au début du XXe siècle, on comprit quelle évolution Monet et ses amis avaient opérée, on destitua ces artistes au parfum désuet qu'on affubla de l'épithète "pompiers" et qui engagèrent une durable traversée du désert. Aujourd'hui, on les redécouvre : deux des plus sévères académiques, Gérôme et Cabanel, ont eu leur exposition monographique. Par delà la polémique qui n'a plus aucune raison d'être, retrouvons le plaisir de cette belle peinture et apprenons à la comprendre.
24 avril 2012 : Cathédrale de Bourges
Arnaud YBERT (historien de l'art)
Commencée en 1195 et achevée dans les années 1220, la cathédrale de Bourges est la stricte contemporaine de Chartres. Pourtant les deux constructions différent radicalement. Si l'œuvre beauceronne définit les caractéristiques générales de l'architecture gothique dite classique, devenant ainsi le parangon de la cathédrale du XIIIe siècle, la construction berrichonne est plus mystérieuse. S'y rassemblent la plus haute technicité appliquée à des structures à première vue anachroniques : nef et chœur à cinq vaisseaux, présence d'une crypte, voûtes sexpartites, absence de transept. Ce parti original doit certainement être mis en relation avec la position stratégique qu'occupe le siège épiscopal au sein de la chrétienté médiévale et du royaume de France. Loin d'être anodins, les atours de Bourges véhiculent un message que l'on commence à percevoir clairement.
Cet édifice d'exception abrite également une extraordinaire collection de vitraux et de sculptures. L'étude récente de la façade a révélé, de manière étonnante, le poids de la tradition midrashique dans l'élaboration du programme iconographique.
L'histoire de la cathédrale la plus surprenante de France se dévoile dons peu à peu et nous essaierons de vous la conter.
L'Association des Amis des Musées de Riom organise une visite de l'exposition
"l'art du costume à la Comédie Française" au Centre National du Costume de Scène à Moulins le dimanche 6 novembre 2011 à 15h.
LES COMMÈRES
Calendrier de tournée dans le département
Samedi 15 octobre : SAINT-ANDRÉ-LE-COQ
Mercredi 16 novembre : PÉRIGNAT-LES-SARLIÉVE
Samedi 21 janvier : CLERMONT-FERRAND – BORIS-VIAN
Mercredi 1er février : COURNON – LA BAIE DES SINGES
Samedi 17 mars : ORCINES
Mardi 27 mars : RIOM – REXY
( Contacts-renseignements :M. COL 06 86 025 997)
Pour les vacances de la Toussaint, le service Animation du patrimoine du Pays d’art et d’histoire de Riom propose aux enfants de 6 à 12 ans de visiter les jardins riomois à l’aide d’un livret-jeu le mercredi 26 octobre de 10h à 12h. Rendez-vous tour de l’Horloge.
Inscription obligatoire au 04 73 38 99 94 ou par mél patrimoine@riom-communaute.fr.
RIOM
Maison des Associations, rue du Nord
Salle du Tribunal, deuxième étage.
Mardi 11 octobre 2011
Journée d’étude
Etienne Dutour de Salvert (1711-1789)
Organisée par le Centre d’Histoire « Espace et Cultures »
et la Ville de Riom.
Matinée
9 h. Mot d’accueil de Jean-Claude Zicola, maire de Riom, et de Philippe Bourdin, directeur du CHEC.
9 h. 15. Groupe Gilbert Romme
- Hélène Rol-Tanguy, De Gilbert Romme à Etienne Dutour.
- Jean Ehrard, Un notable riomois des Lumières.
9 h. 15. Pierre Crépel (Université de Lyon I), Sciences physico-mathématiques et Physique expérimentale à l’époque de Dutour de Salvert.
Pause.
11 h. 15- 12 h. Fabrice Ferlin (Lyon I), Discussions entre Dutour de Salvert et D’Alembert sur l’optique et le vision.
12 h. 15. Dévoilement de la plaque commémorative apposée sur la maison Dutour, 2 rue de La Harpe
Après-midi
15 h. Hugues Chabot (Lyon I), Dutour de Salvert et la cohésion de la matière.
15 h. 45. Pause.
16 h. Yannick Fonteneau (Lyon I), L’aimant et l’électricité chez Dutour de Salvert.
16 h. 45. Débat général* et conclusions.
17h. 30. Clôture de la journée
Vin d’honneur offert par la Ville ( 23 rue de l’Hôtel de Ville ).
* Chaque communication sera normalement suivie d’un bref échange avec les participants ; les questions laissées en suspens pourront rebondir dans le débat général.
Entrée libre
Portrait de couverture : Etienne Dutour de Salvert, gravure de Tardieu,
Académie Nationale des Sciences. Cliché M. Jacob.