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Accueillis par le personnel du Musée, manifestement fier de la réalisation de cette exposition, nous déambulons au sein de l'espace d'exposition temporaire devenu très cosy. l'occupation est en effet dense, les meubles présentés sur d'élégants praticables.
L'oeuvre emblématique est ce tabouret de Sôri Yanagi qui précède les rangements verticaux sublimes de Shirô Kuramata.
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La grande salle offre tout d'abord des oeuvres de Shirô Kuramata inspirées du style d'Ettore Sottsass et de son école, certaines visent à la disparition partielle de la forme par l'usage de la résille métallique.
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Parmi les nombreuses oeuvres exposées, le superbe fauteuil N°15 de Rei Kawakubo, placé devant un paravent ondulant en tilleul ressort par sa pureté.
La petite pièce sise au fond de l'exposition met à l'honneur le papier et le carton. Outre les calèbres lampes connues de tous, ce sont les fauteuils Honey pop de Yoshioka et la chaise Carta de Shigeru Ban qui m'ont plu pour leur simplicité apparente. Asseoir mes 92 kg sur une résille de papier aussi fin est très tentant....et, semble-t-il possible!
Une mention spéciale est à donner aux oeuvres de la mezzanine, oeuvres qui mettent une technologie de pointe au service de la pure poésie. Ce champ de blé (ou de riz?) mouvant au gré de la présence des visiteurs le dispute à cette lampe magique qui transforme en rosaces éphémères des bulles chauffées par des leds. On resterait volontiers plus longtemps pour rêver dans cette pénombre magique. La technique ne me permet pas de présenter de video et obligera le lecteur à vérifier de visu le bien-fondé de mes allégations.
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Le département d'orfèvrerie s'enorgueillirait de posséder les pièces disposées provisoirement en son sein. Commençons par cette flamme bleu cobalt de Yoshirô Kimora dont la pureté frise la perfection, les oeuvres de Junko Mori qu'elles soient d'argent ou d'acier ciré donnent à leurs écailles des formes animales ou florales selon l'imagination.
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Très épuré, évoquant à la fois la calligraphie, le tressage traditionnel du bambou mais aussi une galaxie, un maelström, le "Bambou" de Tokuzô Shôno est un sommet.
Les visites guidées de cette exposition gagent d'être passionnantes, le must sera d'y participer...
Une cérémonie dans la cour intérieure du musée nous a permis de découvrir un jardin japonisant éphémère créé par le volvicois Valez, qui fut le cadre de discours prononcés par M. Daniel Jean pour Riom Communauté et Marie-José Linou pour la direction des Musées de Riom.
Le cocktail très sympathique qui a suivi a permis de nombreux échanges indispensables en ces périodes de restrictions budgétaires.
Venez nombreux, c'est somptueux.