En ce samedi 3 décembre 2016, pas question d’aller tranquillement au marché comme d’habitude. Dès 8h45, tel un conspirateur, je sonne à une porte dérobée du Musée Mandet et y entre avec discrétion.
Le personnel et les membres du bureau des Amis des Musées de Riom sont là, autour d’un café et de quelques viennoiseries pour se réchauffer en cette période de brouillard glacial.
Quelques personnes se joignent à ce groupe et sont conviées à assister à la projection du film tourné spécialement pour l’événement. Ces invités sont en fait ceux qui ont participé au tournage soit en étant interviewés soit en filmant lesdits interviews. Tout cela nous amène à 10h et à l‘ouverture du musée. Comme pour un départ de marathon, une cohorte serrée assaille l’accueil.
L’heure est venue pour quelques victimes choisies par notre présidente de tenter de parler en public d’une oeuvre du musée qui leur tient à coeur. Et nous voici partis dans une déambulation au sein des salles de l’orfèvrerie design au « Défilé des Gueux » chacun, dans un style différent, tente d’être original…et certains y parviennent (!). Une touche de professionnalisme est apportée par les intermèdes musicaux des frères Maurel, occasion d’une juxtaposition des cornemuses salle 7 face au portrait de Mme Clémentel.
Après une pause-déjeuner, nous voici repartis pour une deuxième pérégrination au sein du Musée. Cette fois, l’animation se fait beaucoup plus professionnelle: les textes sont dits par Fabrice Peronnaud, l’animation musicale est assurée par la charmante Clémence Carry accompagnée par Etienne Manchon au clavier. Le répertoire doit beaucoup à Fauré Schubert et Bizet mais s’émaille d’un morceau de « Chanson plus Bifluoré » sur les huîtres, devant le mangeur d’huîtres évidemment. Le final a lieu dans le salon d’honneur sur une mélodie de Camille Saint-Saens.
Depuis le matin, un énorme gâteau d’anniversaire trônait dans la cour du musée, l’heure était venue d’en déguster les petits frères. L’allumage des bougies fut un moment d’anthologie mais le « Joyeux Anniversaire » entonné par toute la salle symbolisa bien l’attachement du public riomois envers son musée.
200 participants, quelques litres de punch, et surtout une journée sympathique, simple et conviviale dans une ambiance des plus détendues.
Vivement les 200 ans