La salle était garnie malgré l'absence des personnes qui ont "snobé" la salle.
Ceux qui étaient présents ont pu apprécier une fois encore l'acoustique du lieu et l'atmosphère de cette chapelle.
Marie-Laure Larrat, flûte; Willy Bouche, hautbois ; Guillaume Labussière, clarinette ; Nicolas Gouilloux, cor et Julie Carles, Basson. Tels sont les membres du collectif 88, il s'agit donc d'un quintette à vents, formation peu fréquente mais qui permet de découvrir plus précisément le "deuxième étage de l'orchestre".
L'attaque se fait sur une composition de Schubert guillerette et d'atmosphère champêtre. La transition opérée par les chants de marins de Malcolm Arnold aborde une oeuvre plus difficile aux sonorités surprenantes.
Commence alors un quizz musical qui va remettre chacun en face de ses lacunes en matière de répertoire musical. Une Pavane de Fauré puis une danse norvégienne de Grieg nous égarent.
C'est pour mieux nous surprendre avec des extraits de Carmen de Bizet.
Une danse slave de Dvorak nous enchante, un spectateur reconnait Debussy là où d'autres voyaient Satie, Johann Strauss là où l'unanimité se faisait sur Offenbach.
Rimsky Korsakoff nous offre son célèbre "Vol du Bourdon" puis une suite de trois danses (polka tango et rumba) spécialement composées pour ce quintette.
Le concert se conclue sur un air dont le compositeur et le titres nous ont échappé mais pas l'entrain et la joie qui s'en dégagent. L'influence est clairement klezmer. Ce morceau sera éxécuté de nouveau en bis mais à une vitesse supersonique après une deuxièmeèem interprétation de Strauss.
Notre bienaimée présidente a su trouver les mots et le ton justes pour exprimer notre plaisir
