La rentrée des Amis des Musées

Ce mois de septembre a commencé très tôt, dès le 31 août, il faut savoir être en avance sur son temps!

C’est donc le dernier jour d’août que nous nous sommes embarqués dans un car plein afin de nous  rendre à Brioude pour la visite de l’exposition Picasso.

Une première étape à Issoire nous a permis de découvrir le CENTRE D’ART CONTEMPORAIN C. KAROUTZOS.

Cet ancien galeriste, artiste plasticien et collectionneur, poète a créé un bâtiment résolument moderne où il expose sa collection privée de grande qualité. La pièce la plus remarquable est le livre de l’Apocalypse dont la couverture en bronze a été créée par Salvador Dali.

Une mention particulière pour le tableau de Pierre Assémat intitulé "Accident de Brouette".

Idée des plus originales, des têtes médiévales destinées à la restauration présentées sur des socles…en bouteille de butane.

Un repas agréable à la Sapinière à Brioude et nous voici dans l’univers des dernières années de Picasso. Fort belle exposition centrée autour de sa dernière compagne, Jacqueline Roque. Peintures et céramiques sont présentées par les guides du Doyenné avec leur qualité habituelle.

Nous ne pouvons pas présenter de photos de cette exposition.

Après quelques moments de calme au sein de la basilique Saint Julien qui se préparait à un concert de l’Orchestre d’Auvergne, nous retrouvons notre car pour regagner Issoire et visiter l’abbatiale Saint-Austremoine. L’un des groupes réussira même à s’extirper de la crypte pour une vue rapide des vieux quartiers de la ville.

Nous retrouvons cette architecture si attirante des majeures d’Auvergne et l’intérieur XIXème que l’on peut apprécier ou non.

Les journées du patrimoine ont été l’occasion d’animer le musée régional d’Auvergne Nous y avons assisté à une prestation remarquable des danseuses venues « compléter » l’agréable installation de Delphine Gigoux-Martin. Il y a là compétition de grâce et de légèreté.

Le Musée Mandet n’avait pas attiré les foules malgré la disponibilité du personneL

Samedi 24, 7h00, l’aube pointe à peine et 24 silhouettes se glissent dans le car à destination de Nevers. Nous sommes là en deçà des contingents habituels de nos voyages et c’est dommage car ce déplacement fut des plus réussis.

La météo s’étant une fois de plus trompée, la pluie s’est tenue à l’écart, nous permettant une visite du vieux Nevers, du palais ducal à la porte du Croux via la cathédrale

.

L’office de tourisme est connexe au palais et y livre accès par une installation accueillante. Cornaqués par un guide des plus agréables, nous admirerons les façades du palais, un des tout premiers édifices Renaissance en France, dû à la famille de Gonzague. La vaste esplanade bordée de maisons riches surplombe la Loire.

La cathédrale est remarquable par ses vitraux modernes installés pour se substituer à ceux du XIXème, détruits par un bombardement. Après que Viala eût imposé ses couleurs dans des créations abstraites, Alvérola se fera remarquer par ses oeuvres semi figuratives. On note également la sobriété de Raoul Ubac et Gotfried Honneger.

Nous rejoignons la porte du Croux, ancien point fort de remparts du XIIème. De façon curieuse une maisonnette perchée sur un bout de rempart rappelle la présence de fortifications complexes.

Après un déjeuner assez peu vegan en ce pays de charolais, nous retrouvons notre guide pour la visite du musée municipal. Les installations d’accueil et les salles nous font pâlir de jalousie et nous font espérer…

Fort beau fond de faÏence de Nevers présentant beaucoup de pièces remarquables du XVIIème siècle. La partie dédiée à la peinture est plus succincte même si on y détecte les noms de Suzanne Valadon, Maurice Utrillo ou Maurice de Wlamynck.

Après cette journée bien pleine, nous avons apprécié le moelleux de la conduite de notre chauffeur qui nous a rapatriés avec talent.