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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 08:09

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Marie-Pierre Jury, Romain Daron, au violon, et Jordan Gregoris, au violoncelle, forment le trio « Stentato ».

Deux jeunes instrumentistes auvergnats apportent leur enthousiasme à l’accompagnement de la soprano Marie-Pierre Jury, chanteuse à l’opéra de Lyon.

Cette formation est originale et nécessite la transcription spécifique des partitions pour les deux instruments. Ce sont donc les « standards » de la musique romantique qui ont été ainsi transposés pour notre plaisir.

 

De Franz Schubert, le très connu « Ständchen » puis le célébrissime « Ave Maria » dans sa version allemande nous ont permis de découvrir la voix de Mme Jury et d’en être immédiatement captivés.

La famille Strauss a bien entendu été honorée avec le « Danube Bleu », cette version avec paroles apportant le nécessaire décalage sur le concert du nouvel an…

L’Autriche sera encore évoquée plus tard avec le fameux air de la « Veuve Joyeuse » – « L’heure exquise » – chantée cette fois en français.

 

Les compositeurs français ont ensuite pris le relais :

 

Berlioz avec la « Villanelle des Nuits d’été », l’interprétation est fraîche et bien sûr boisée…

La fantaisie grave de la « Danse Macabre » de Saint-Saens nous a fait re-découvrir cette version chantée sur un poème d’Henry Cazalis dont les paroles sont une « vanité » où grands et petits se trouvent égaux devant la mort.

La voix du violoncelle a offert le « Cygne » du même Saint-Saens, accompagné par les pizzicati du violon. Jordan Grégoris montre ici l’étendue de son talent.

La formation entière nous a présenté alors « Après un rêve » de Gabriel Fauré, poème de Romain Bussine.

Une œuvre sur le poème de Victor Hugo « Heureux l’homme occupé » a mis à l’honneur le répertoire moderne dans un style radicalement différent.

 

Cette parenthèse fermée, nous nous sommes retrouvés chez Raspoutine, dégustant du caviar au son de la « Czardas » de Monti, on croyait même y entendre le cymbalon.

 

La musique italienne ne pouvait être absente, en effet, et le final l’a mise en exergue au travers du célèbre « Casta Diva », extrait de la « Norma » de Bellini. La voix y est une nouvelle fois sublime.

 

Françoise Fernandez a su traduire le plaisir de l’assistance au travers d’un petit speech de son cru et atténuer la déception de tous – y compris des artistes, prêts à continuer- de voir arriver la fin de ce moment de plaisir.

 

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