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Voici le programme que nous aimerions vous proposer :

Béla Bartok Duos pour deux violons (transcription pour violon et violoncelle), extraits

Peteris Vasks Castillo Interior pour violon et violoncelle

Zoltan Kodaly Duo pour violon et violoncelle op.7

(bis : Haendel Passacaille pour violon et violoncelle)

Née en 1992, la violoniste lettone Magdalēna Geka se produit dans diverses formations de musique de

chambre à travers l’Europe : Wigmore Hall et Southbank Centre à Londres, Auditorium du Louvre à Paris,

Festival Verbier en Suisse et Festival de Kuhmo en Finlande. Lauréate des premiers prix du Parkhouse Award à Londres et du Concours Marschner en Allemagne, et, dernièrement, du Prix Pro Musicis 2021 et du Prix de l’Académie des Beaux-Arts au Concours Européen des Musiques d’Ensemble, elle est très demandée aussi bien en tant que soliste que violon solo d’orchestre. Membre fondatrice du Trio Sōra de 2015 à 2019, elle est désormais le 1er violon du Quatuor Akilone.

Ayant eu l’occasion de jouer la plupart des grands concertos pour violon avec des orchestres en Lettonie, en France, en Ukraine et en Allemagne, elle a été nommée au Grand Prix de la musique de Lettonie, la plus haute récompense de son pays, en 2014 en tant que Jeune Artiste de l’année puis en 2020 dans la catégorie Interprétation Exceptionnelle. Son premier album en soliste sont a paru en novembre 2021 avec les Sonates pour violon et piano de Maija Einfelde pour le label letton « Skani » avec la pianiste Iveta Cālīte. Elle prépare actuellement la sortie de son album avec les Sonates et Rhapsodies pour violon et piano de Béla Bartók pour le label français « Paraty » avec le pianiste Kishin Nagai (fin 2022). Récemment elle a été nommée aux prestigieux prix allemand Opus Klassik dans trois catégories dont Jeune Artiste de l’année.

Magdalēna a été invité en tant que jeune artiste dans les festivals prestigieux de Kuhmo en Finlande, Musique à Giverny, et a fait partie du programme des jeunes artistes professionnels de Newport Music Festival aux Etats-Unis. En souhaitant transmettre sa passion pour la musique de chambre, elle a été la fondatrice et directrice artistique de deux festivals en Lettonie, à Saulkrasti et Ventspils, qui permettent aux jeunes musiciens lettons, étudiant à l’étranger, de revenir dans leur pays natal pour donner des concerts. Violon solo de l’Orchestre de Chambre Nouvelle Europe, de l’Ensemble Appassionato, et de l’Orchestre Hexagone, elle a eu l’occasion de travailler avec les chanteurs Andrea Bocelli et Philippe Jaroussky. Magdalēna a également été l’académicienne de l’Orchestre Philharmonique de Radio France en 2014-2015 et violoniste de la Kremerata Baltica, ce que lui a permis de travailler auprès du célèbre violoniste Gidon Kremer. En septembre 2021 elle a intégré le cursus exceptionnel «Artist Diploma – Violon Solo», un partenariat de l’Orchestre national d’Auvergne et le CNSMD de Lyon. Passionnée par la musique du 20e siècle à nos jours, elle a collaboré avec des compositeurs tels que Peteris Vasks, Eric Tanguy, Camille Pépin ou Gabriel Sivak, et a déjà créé une quarantaine d’œuvres pour violon solo ou ensemble.

Magdalēna a obtenu le DNSPM et Master du CNSM de Paris en double spécialité de violon et musique de chambre, et a également étudié à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth en Belgique. De 2019 au 2021 elle suit le cursus prestigieux de Diplôme d’Artiste-Interprète, et fut sélectionnée pour se produire en soliste à la Philharmonie de Paris. Parmi ses professeurs on retrouve les Quatuors Ebène et Artemis, ainsi que Svetlin Roussev, Marc Danel, Wolfgang Marschner, Philippe Graffin et Ayako Tanaka. Elle a été soutenue par de nombreuses fondations et mécènes, comme, entre autres, la Fondation l’Or du Rhin, l’ADAMI, la Fondation Meyer, la Fondation Singer-Polignac, la Fondation Baillet-Latour et la Fondation Boubo-Music.

Magdalēna Geka joue un violon d’Alessandro Gagliano de 1734 gracieusement mis à sa disposition par l’Anima Music Foundation, ainsi qu’un violon moderne de Philippe Mahu, spécialement fabriqué pour elle.

Thibaut REZNICEK

Grand Prix de l’Académie Ravel 2017, boursier du Mécénat Société Générale et lauréat de la Fondation Royaumont, lauréat du concours international Aponte (Tenerife), Thibaut Reznicek a étudié un an en classe préparatoire au Lycée Louis-Le-Grand de Paris avant de continuer une Licence de lettres classiques à la Sorbonne. Au cours de la saison 2012-2013, il a présidé l’Association Musica-Louis-Le-Grand, chargée d’animer la vie musicale au sein de l’établissement. Il intègre ensuite le CNSMDP (Paris) dans la classe de Marc Coppey, Pauline Bartissol et Eric-Maria Couturier, et dans la classe Christophe Coin et Bruno Cocset pour le répertoire ancien. Il a ensuite suivi une formation d’Artist Diploma avec le violoncelliste Giovanni Gnocchi au Mozarteum Salzburg et s’est perfectionné avec Christian-Pierre La Marca, en tant que Jeune Talent de la Promotion Vivaldi de l’Académie Jaroussky.

Thibaut a également été élève du Conservatoire Américain de Fontainebleau où il a pu travailler avec Gary Hoffman, Alain Meunier, Ophélie Gaillard, Gérard Poulet et Raphaël Merlin. Il y obtient le prix de la meilleure interprétation contemporaine en quatuor à cordes. Il a aussi bénéficié des cours et des conseils de Gustav Rivinius.

Depuis 2007, il collabore avec le compositeur Henri Nafilyan. Il effectue la première de son concerto (qui lui est dédié) en février 2019 à Bacau, Roumanie, dans le cadre de la Saison France-Roumanie 2019.

Il fonde en 2016 avec l’organiste Quentin Guérillot (titulaire de la basilique de Saint-Denis) l’ensemble CTESIBIOS dont l’une des vocations principales est la réhabilitation du répertoire pour violoncelle et orgue. Ils viennent d’enregistrer pour la fondation Meyer et le label Initiale un disque consacré à la musique de chambre autour de l’orgue, avec la flûtiste Khrystyna Sarksyan. Il est invité avec la pianiste Elsa Bonnet et la violoniste Hildegarde Fesneau à se produire aux Victoires de la musique, aux côtés de David Kadouch, Christian-Pierre La Marca, et Geneviève Laurenceau en février 2019.

Il enseigne le violoncelle aux Jeunes Apprentis de l’Académie Jaroussky tout en assumant de nombreux concerts en soliste et formations variées (trio, quatuor, duos de violoncelles…) en France comme à l’étranger. Il a collaboré avec de nombreux ensembles et festivals (Diderot, La Chapelle Harmonique, Le Concert de la Loge, Appassionato, festivals du Forez, Ambronay, Arbois, Allegro Vivo, Ravel, Musique à la Ferme Les 1001 Notes…). Il participe également au programme Hors Les Murs de la banque Société Générale et anime depuis Mars 2019 des Master-Classes de musique de chambre pour les collaborateurs de l’entreprise.

Très intéressé par l’histoire de son instrument, il mène des recherches actives afin de réhabiliter le répertoire oublié du violoncelle. Il a ainsi redécouvert et enregistré une sonate de Boccherini, ainsi que diverses pièces du baroque tardif et du romantisme. Il a formé un duo Pianoforte-Violoncelle avec le pianiste autrichien Martin Nöbauer. Ensemble ils ont suivi les conseils d’Edoardo Torbianelli, Fernando Caida Greco, et Wolfgang Brunner, en France comme en Autriche.

Son premier album solo, "Le Chant des Oiseaux", vient de sortir en juin 2022.

Chacun s’était hâté de faire son marché de bon matin afin de rejoindre Jean-Paul Dupuy pour une visite commentée de l’exposition « Sur les pas de Dubuffet en Auvergne ».

Les relations de l’artiste avec l’Auvergne ont donné lieu à  de nombreuses productions, surtout lors de séjours de son épouse « Lili » au sanatorium de Sabourin. Le pays a inspiré Dubuffet sous de multiples formes : vaches, pouzzolanes érigées en statuettes… L’amitié avec Alexandre Vialatte sera un point central de cette période. Nous avons ainsi pu profiter des quelques chroniques de l’écrivain vantant l’oeuvre de Dubuffet.

Les oeuvres qui nous ont particulièrement attirés comprennent, bien entendu les vaches, les essais de matières et les portraits. Plus particulièrement le portrait de Lili a suscité l’admiration pour ce dessinateur qui a su revenir à un style « enfantin » et produire cette petite merveille.

Une fois de plus, Jean-Paul Dupuy a su apporter  avec simplicité les éléments de compréhension des oeuvres et nous guider vers les éléments les plus significatifs..

Quels seront nos regrets?

Même si le cycle de l’Hourloupe n’est pas en lien avec l’Auvergne, le faible nombre des oeuvres de cette époque.

La question qui reste posée : l’éclairage des plus parcimonieux est-il dû à a préservation des oeuvres présentées ou à la sobriété énergétique? Il n’en reste pas moins que les cartels sur fond bistre ou gris sont quasi illisibles sans lampe de poche.

Nous avons poursuivi cette visite par la salle destinée aux « Barbus Muller », statues évoquant les sculptures océaniennes ou africaines, oeuvres d’Antoine Rabany, agriculteur et zouave de Chambon sur Lac. Pour le compte, il s’agit là d’un superbe exemple d’Art Brut, cher à Dubuffet.

La révélation de cette origine est tout à fait récente (2017). Une vitrine montrant des sculptures océanienne vient confirmer la ressemblance. L’ensemble, fort bien mis en valeur par l’éclairage montre toute la diversité des inspirations de Rabany.

Cette partie de l’exposition est également « musicale » grâce au système d’alarme qui se déclenche dès qu’on s’approche trop des oeuvres (pour déchiffrer les fameux cartels, par exemple).

Ce mois de septembre a commencé très tôt, dès le 31 août, il faut savoir être en avance sur son temps!

C’est donc le dernier jour d’août que nous nous sommes embarqués dans un car plein afin de nous  rendre à Brioude pour la visite de l’exposition Picasso.

Une première étape à Issoire nous a permis de découvrir le CENTRE D’ART CONTEMPORAIN C. KAROUTZOS.

Cet ancien galeriste, artiste plasticien et collectionneur, poète a créé un bâtiment résolument moderne où il expose sa collection privée de grande qualité. La pièce la plus remarquable est le livre de l’Apocalypse dont la couverture en bronze a été créée par Salvador Dali.

Une mention particulière pour le tableau de Pierre Assémat intitulé "Accident de Brouette".

Idée des plus originales, des têtes médiévales destinées à la restauration présentées sur des socles…en bouteille de butane.

Un repas agréable à la Sapinière à Brioude et nous voici dans l’univers des dernières années de Picasso. Fort belle exposition centrée autour de sa dernière compagne, Jacqueline Roque. Peintures et céramiques sont présentées par les guides du Doyenné avec leur qualité habituelle.

Nous ne pouvons pas présenter de photos de cette exposition.

Après quelques moments de calme au sein de la basilique Saint Julien qui se préparait à un concert de l’Orchestre d’Auvergne, nous retrouvons notre car pour regagner Issoire et visiter l’abbatiale Saint-Austremoine. L’un des groupes réussira même à s’extirper de la crypte pour une vue rapide des vieux quartiers de la ville.

Nous retrouvons cette architecture si attirante des majeures d’Auvergne et l’intérieur XIXème que l’on peut apprécier ou non.

Les journées du patrimoine ont été l’occasion d’animer le musée régional d’Auvergne Nous y avons assisté à une prestation remarquable des danseuses venues « compléter » l’agréable installation de Delphine Gigoux-Martin. Il y a là compétition de grâce et de légèreté.

Le Musée Mandet n’avait pas attiré les foules malgré la disponibilité du personneL

Samedi 24, 7h00, l’aube pointe à peine et 24 silhouettes se glissent dans le car à destination de Nevers. Nous sommes là en deçà des contingents habituels de nos voyages et c’est dommage car ce déplacement fut des plus réussis.

La météo s’étant une fois de plus trompée, la pluie s’est tenue à l’écart, nous permettant une visite du vieux Nevers, du palais ducal à la porte du Croux via la cathédrale

.

L’office de tourisme est connexe au palais et y livre accès par une installation accueillante. Cornaqués par un guide des plus agréables, nous admirerons les façades du palais, un des tout premiers édifices Renaissance en France, dû à la famille de Gonzague. La vaste esplanade bordée de maisons riches surplombe la Loire.

La cathédrale est remarquable par ses vitraux modernes installés pour se substituer à ceux du XIXème, détruits par un bombardement. Après que Viala eût imposé ses couleurs dans des créations abstraites, Alvérola se fera remarquer par ses oeuvres semi figuratives. On note également la sobriété de Raoul Ubac et Gotfried Honneger.

Nous rejoignons la porte du Croux, ancien point fort de remparts du XIIème. De façon curieuse une maisonnette perchée sur un bout de rempart rappelle la présence de fortifications complexes.

Après un déjeuner assez peu vegan en ce pays de charolais, nous retrouvons notre guide pour la visite du musée municipal. Les installations d’accueil et les salles nous font pâlir de jalousie et nous font espérer…

Fort beau fond de faÏence de Nevers présentant beaucoup de pièces remarquables du XVIIème siècle. La partie dédiée à la peinture est plus succincte même si on y détecte les noms de Suzanne Valadon, Maurice Utrillo ou Maurice de Wlamynck.

Après cette journée bien pleine, nous avons apprécié le moelleux de la conduite de notre chauffeur qui nous a rapatriés avec talent.