La salle des peintures du 1er étage était pleine à craquer, chacun s'efforçant de lever le stress de la conservatrice en éloignant son dos des peintures flamandes (qui sont intactes au dernières nouvelles). Ce vernissage a été un véritable succès tant par l'affluence que par l'enthousiasme des invités.
Daniel Jean, vice-président en charge de la Culture à Riom Communauté, a accueilli l'assistance et remercié les équipes du musée pour cette nouvelle réalisation de grande qualité. Marie-Josée Linou a dit toute son admiration pour Hubert Le Gall, lequel a exprimé sa satisfaction du travail et du professionnalisme des équipes.
Mais revenons à cette exposition dont le cadre est plus large qu'à l'habitude.
Le salon d'honneur est occupé par trois oeuvre de taille : un fauteuil "lapin câlin" aux grandes oreilles et au poil doux invite au câlin et une chauffeuse baleine à l'aventure. Ils encadrent une commode surmontée d'un tête de taureau "minoéenne", le tout, éclairé par les luminaires de Géraldine Gonzalez.
On remarquera ensuite des oeuvres au carrefour de l'art étrusque et de la BD, du XVIIIème siècle et du design. Citons au hasard un lampadaire "Pinnocchio", un autre tenu en gueule par un chien, un paravent en bois laqué somptueux, une commode étonnante dont les tiroirs en inox se détachent sur un corps galbé souligné par un éclairage doré. L'arrière-train d'un autre chien n'a d'autre fonction que l'éclairage (un rêve de riomois?). Une table basse composée de fleurs de bronze imprime son ombre dans un tapis. Au sein des salons XVIIIème du musée, deux commodes côtoient leurs ancêtres. Nous avons eu un coup de coeur pour cette commode épurée noire d'ébène dont les poignées et les pieds forment une boucle d'or de grande pureté.
Il serait coupable de laisser passer cette exposition : amis, vous avez jusqu'au 19 octobre pour venir régaler vos yeux des merveilles signées Hubert Le Gall.