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Petit contingent pour suivre Jean-Paul Dupuy à la découverte des peintures du château d’EFFIAT consacrées à la légende du Roland Furieux. (Certains n’avaient d’ailleurs pas eu la correction de se décommander).
L’origine de ces peintures et la date exacte de leur installation à Effiat restent mystérieuses. On sait simplement que l’instigateur en fut le maréchal d’Effiat, homme très important et richissime sous le règne de Louis XIII (pardon, 13, il s’agit d’un musée). Financier, homme de guerre, époux de Marie de Fourcy dont le frère était « ministre de la culture », il a très certainement acquis les toiles dont l’origine et l’auteur restent une énigme. Il n’aura certainement pas eu le plaisir de les contempler dans son château, étant décédé avant leur date de mise en place probable.
Ces peintures étaient-elles destinées à être des modèles de tapisseries? On connait cinq séries inspirées de ces tableaux. deux d’entre elles, venues du Conseil d’Etat sont des recadrages des tableaux présentés et étaient destinées au cardinal de Richelieu, grand ami du maréchal.
Cependant, contrairement aux cartons classiques, les peintures ne sont pas « à l’envers ».
Leur destination première est inconnue mais il a fallu les découper partiellement pour les ajuster au grand salon d’Effiat.
Le Roland Furieux, poème de l’Arioste connaissait à l’époque un immense succès. Cette « oeuvrette » de plus de 30000 vers, narre un épisode de la vie de Roland de Roncevaux.
Tombé amoureux en rêve de la belle Angélique qui ne pense qu’à Médor! Rendu furieux par sa déception , le héros se comporte avec la prie violence avec tout ce qui bouge (les bergers) ou reste immobile (les arbres).
Pendant une heure et demie, Jean-Paul Dupuy, sans aucune note, nous a tenus en haleine tant sur les oeuvres que sur l’histoire. Il a été le commentateur passionnant de cette BD de luxe.
Cette nouvelle présentation des oeuvres, d’ordinaires installées au ras du sol, est excellente mais hélas provisoire. Nous ne saurions trop recommander de leur rendre une visite!
Voici l'une des propositions que nous faisons cet été pour le public adulte en partenariat avec le SBA : construire chacun un meuble en carton. Nous avons servi de cobaye à l'animatrice du SBA avec Audrey et Jean Paul et nous avons tous les 3 beaucoup aimé.
Pour le moment, nous n'avons qu'une personne inscrite. Pourriez-vous nous donner un petit coup de main ? Peut-être quelques amis des musées pourraient être intéressés.
Ça cartonne ! Fabrication de meubles en carton
A partir de 15 ans
Gratuit
Le 16 juillet au musée Mandet
Atelier sur une journée de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 16h30
Avec l’animatrice du Syndicat du Bois de l’Aumône, initiez-vous à la fabrication de meubles en carton. Une bonne façon de diminuer les déchets et l’occasion de découvrir les meubles du musée ainsi que l’exposition Gaïa.
Inscription au musée Mandet 04 73 38 18 53
J'en profite pour vous remettre le lien vers le programme de cet été qui était déjà dans la newsletter.
https://fr.calameo.com/read/00000409282a81a6dab5a
Elise PLUMEY
Responsable médiation des musées de Riom Limagne et Volcans
04 73 97 06 72
Comme chaque année, Piano à Riom et les Amis des Musées ont organisé un concert destiné aux enfants dans le cadre du Musée Régional d'Auvergne.
Pour 2021, c'est Yannick Chambre et Marc Verne, professeurs à l'Ecole de musique qui ont assuré le spectacle. Coincé pendant le premier confinement dans son appartement avec pour seul compagnons un clavier d'exercice et un recueil de partitions de Bach, Y. Chambre a réadapté le clavier bien tempéré en "clavier bien raccourci" à la sauce jazz. Digne émule de Jacques Loussier, le duo nous a ravi par ses improvisations sur les préludes puis les variations Goldberg. Le public ayant choisi 5 notes, Yannick Chambre improvise avec bonheur sur ce thème, à la manière de Bach qui partait toujours d'un thème simple pour développer et enrichir.
Cette prestation, a priori difficile pour les enfants, a donné lieu, lors de la deuxième séance à une démonstration de danse par les enfants présents qui s'en sont donné à coeur joie.
A notre grand regret, nous avions du limiter la jauge à 40 personnes, ce qui nous a amené à organiser deux séances. Cela fut un effort inutile, plus de la moitié des inscrits n'ayant pas cru bon d'honorer leur participation ni même de prévenir de leur absence. La gratuité de ce concert aurait-elle été à l'origine de cette absence de correction élémentaire? Nous réfléchissons à rendre l'inscription payante afin de responsabiliser le public riomois, sans doute trop habitué à profiter de la gratuité.